Les ESPE (écoles supérieures du professorat et de l’éducation) adoptées par le CSE du 17 juillet

jeudi 1er août 2013


Présentées parallèlement au Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et à son homologue de l’enseignement supérieur (le Cneser), les ESPE ont connu un sort divergent. Il existe en effet des divergences entre les deux ministères. Les ministres devront donc arbitrer entre ces votes contradictoires pour préparer leurs arrêtés.

Vincent Peillon a présenté le 17 juillet au CSE les trois arrêtés fixant le cadre national des formations dispensées dans les masters « métiers de l’enseignement », les modalités d’accréditation des ESPE et la création et l’accréditation des 27 ESPE. Il a obtenu des majorités favorables sur ces trois textes.

Au final, 27 ESPE verront le jour à la rentrée : Aix Marseille, Besançon, Bordeaux IV, Caen, Cergy Pontoise, Clermont Ferrand II, Corse, Dijon, Grenoble I, Limoges, Lorraine, Lyon I, Nantes, Nice, Orléans, Paris Iv , Paris XII, Poitiers, Reims, Réunion, Rouen, Strasbourg, Toulouse II.
S’y ajoutent 3 ESPE dans les Antilles - Guyane. Des arrêtés particuliers régiront les Espe de Lille, Montpellier et Rennes, rattachées à un PRES et non à une université.

Cinq ESPE seront particulièrement suivies : Grenoble, Toulouse, Paris, Versailles, et les 3 ESPE des Antilles Guyane.