La validation du principe d’automaticité des baisses de cotisations jusqu’en 2016, même avec des règles, légèrement durcies, de seuil d’excédent du régime, est un pur scandale.
Au contraire, les cotisations patronales devraient être augmentées car c’est le patronat, comme entité collective, qui doit payer les dégâts sociaux des licenciements et de la précarité.
Cet accord au rabais s’est fait sans débat démocratique ni mobilisations d’ampleur pour faire pression sur le MEDEF. La démocratie sociale exigerait de changer totalement les instances de décision de l’UNEDIC, par des élections nationales des représentants des salariés et le droit de siéger des associations de chômeurs.
28 mars 2011"