Crise COVID : quand le SGEC prend ses désirs pour des réalités...

lundi 8 juin 2020


Vers un assouplissement des règles sanitaires à l’Ecole : quand le SGEC veut atteler la charrette avant les boeufs.....

« A partir du moment où une règle n’est pas écrite, elle est abrogée » , c’est ce que nous enseigne une note envoyée par Yves Diraison, le secrétaire général adjoint de l’Enseignement Catholique aux chef.fes d’établissement du réseau vendredi dernier.....une interprétation hasardeuse qui ce serait basée sur une lecture quelque peu orthodoxe d’une circulaire publiée par le ministère le 3 juin dernier.

En effet, du coté de l’Enseignement privé catholique sous contrat, on se dit prêt désormais à aller vite afin d’accueillir plus d’élèves par classe, pressé semble-t-il par d’organiser un retour plus massif des élèves dans les classes en évitant les roulements mis en place, roulements qui ne permettent pas de recevoir les élèves tous les jours dans les locaux des écoles, des collèges et depuis cette semaine des lycées.

« Nos établissements sont confrontés à une pression terrible des parents qui veulent remettre leurs enfants à l’école et qui ne le peuvent pas. Si certaines écoles ont des salles suffisamment grandes pour accueillir 17, 19 ou 20 élèves, ce sera très bien. » toujours selon Yves Diraison.

Une consigne qualifiée dimanche « d’interprétation extensive de la dernière circulaire en date » selon Jean Michel Blaquer qui a demandé que le message envoyé aux chef.fes d’établissement soit rectifié...gentil petit tacle envoyé au bon élève tout en précisant tout de même « que ceci puisse arriver dans peu de temps, je suis le premier à le souhaiter, je suis le premier à le désirer que, le plus vite possible, on retourne à la normale....mais il ne faut pas aller plus vite que la musique... » a déclaré Jean Michel Blanquer au micro de France Info...

Au SUNDEP Solidaires nous sommes attentifs à ce que l’application de ces règles puissent garantir la protection de la santé des enseignant.es du réseau ainsi que des personnels qui travaillent dans nos établissements.

Reste que cette fameuse note a disparu du site du SGEC. Nous vous la proposons en lecture et en pièce jointe.