L’univers du numérique, dans ses innombrables applications, est apparu comme l’un des facteurs de réelles inégalités pour une partie importante de nos concitoyens. En effet, 23% se déclarent « mal à l’aise avec le numérique ». Une étude du CSA Research, menée en 2018 à la demande du SPS a été menée.
« Les consommateurs (usagers) ne sont pas tous en situation d’illectronisme, ou tout au moins pas tous au même stade d’illectronisme, mais, en règle générale, assez peu de consommateurs se sentent à l’aise pour effectuer leurs démarches en lignes. C’est pourquoi nous pensons que les entreprises et surtout les administrations qui généralisent la seule voie informatique pour la délivrance de documents ou pour les déclarations doivent mettre tout en œuvre pour faciliter au plus grand nombre l’accès à ces nouveaux outils. N’oublions pas que ce qui semble évident aux informaticiens peut sembler tout à fait incompréhensible à un utilisateur moyen.
Même si l’utilisation des outils électroniques se développe extrêmement rapidement, c’est une chose d’écrire son courrier ou de faire des recherches sur le web, c’en est une tout autre, souvent beaucoup plus complexe, d’effectuer les démarches requises. » cf.Marie-Jeanne Clairet, administratice de l’UFC-Que Choisir
L’inclusion numérique
Une démarche prioritaire pour réussir la transformation digitale de la relation aux publics.
La fracture numérique est un vrai défi pour les entreprises engagées dans une démarche de transformation de leur relation de service vers le digital. Encore trop de personnes se trouvent en difficulté face au numérique, en particulier celles qui sont les plus éloignées de l’emploi ou en grande précarité. Aussi, les opérateurs tels que Pôle Emploi et la Cnaf ont fait de l’inclusion numérique un chantier prioritaire, afin d’accompagner les citoyens dans leurs parcours d’inclusion sociale au sens large.
Pour en savoir davantage, lire le livre blanc ci-dessous.