Lors de la réunion de négociation du 6 février, la partie patronale a présenté ses nouvelles propositions. Renonçant par exemple, pour le moment à remettre en cause les taux de réversion, par contre le Medef maintient sa proposition phare consistant à revaloriser les pensions à un niveau inférieur de 1 point à l’inflation.
Les cinq organisations syndicales de salariés ont demandé que la discussion porte d’abord sur le principe d’une augmentation des ressources. Ce n’était pas vraiment le scénario imaginé par le Medef en particulier, tant les positions des différentes OS semblaient éloignées les unes des autres aux précédentes réunions.
Les cinq syndicats de salariés présents se sont accordés sur la nécessité de faire un effort sur les cotisations, de manière temporaire et équilibrée, entre les actifs, les retraités et les entreprises. Le patronat a, quant à lui, tempéré quelque peu sa position sur certaines mesures d’économies (à court terme) et envisagé une hausse du taux d’appel des cotisations (qui détermine les cotisations effectivement versées par l’employeur et le salarié et n’ouvre pas de droits supplémentaires) de 125 % à 130 % au rythme d’1 point par an sur cinq ans à partir de 2015 (gain estimé à 2,5 milliards d’€ à l’horizon 2019), sans toutefois remettre en cause l’essentiel de son projet d’accord.
La prochaine réunion se tiendra le 14 février prochain. Le Medef devra alors se prononcer sur la question des ressources. Jusqu’à présent, il n’a pas bougé sur ce point, mais la situation est maintenant un peu différente.