Extraits :
Décret n° 2010-1305 du 29 octobre 2010 relatif au mode de calcul des indemnités journalières dues au titre de la maladie, de la maternité et des accidents du travail et maladies professionnelles
Objet : modification du mode de calcul des indemnités journalières. Entrée en vigueur : 1er décembre 2010.
Notice : le décret modifie le mode de calcul des indemnités journalières. Auparavant, le gain journalier servant de base au calcul des indemnités journalières maladie, maternité, paternité et adoption était égal à 1/90 du salaire brut des trois mois précédant l’interruption de travail (et celui des indemnités journalières dues en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle à 1/30 du salaire brut du dernier mois). Cela revenait donc à calculer ces indemnités sur 360 jours. L’indemnité journalière étant due pour chaque jour, ouvrable ou non, celle-ci sera désormais calculée sur 365 jours.
[...] Le montant de l’indemnité sera dorénavant calculé sur 365 jours, au lieu de 360. Soit une baisse de 1.4%.
Pour quelqu’un qui touchait dans les 1 500 euros bruts, la perte mensuelle sera de 20 euros [...]. Pas de quoi en faire une maladie ? Quoi que. Faut-il rappeler qu’en 2008, près de 9 millions de Français se sont privés de soins par manque d’argent ? Non seulement l’État économisera entre 70 et 100 millions d’euros [1] sur le dos des malades, déjà pliés en deux, mais en plus, ceux-ci rechigneront à consulter en cas de nouvelle affection : Et hop, une nouvelle économie pour la Sécurité sociale. Ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups... de massue !
Et avec ça, on pourra bientôt supprimer l’Impôt sur la fortune !
(Article publié sur le site « Les mots ont un sens »)